Communiqué de presse
LES CONSÉQUENCES DE LA CRISE SANITAIRE SUR LA VIE DÉMOCRATIQUE IMPOSENT DE FACTO LA SUSPENSION DES RÉFORMES EN COURS
Dans le Var, Alliance Vita, La Manif pour tous et les Associations Familiales Catholiques, s’associent à la demande faite par la Manif pour Tous au gouvernement : la suspension du projet de loi bioéthique si le débat est impossible dans la rue
L’évolution des indicateurs de suivi de l’épidémie de Covid 19 a conduit les autorités à prendre des mesures sanitaires strictes.
Les jauges des « événements » sont dans certains cas abaissées à 1000 personnes et les « rassemblements » sur la voie publique de 10 à 30 personnes.
Cette différence entre « événement » et « rassemblement » est tout sauf claire.
La Manif Pour Tous a donc écrit au ministre de l’Intérieur et au Préfet de Police de Paris pour des rendez-vous en urgence permettant de préciser les conditions dans lesquelles pourront être organisées ces mobilisations.
Le débat public, poumon de notre vie démocratique ne peut être altéré.
C’est ce qui a conduit le Président de la République à annoncer le 16 mars dernier la suspension des réformes en cours « jusqu’à nouvel ordre ».
Les mesures annoncées le 23 septembre par Olivier Veran imposent de facto une nouvelle suspension des réformes en cours, le débat public étant un élément constitutif et essentiel du processus.
En effet, “compte-tenu de la difficulté à organiser des manifestations massives ou tout autre évènements ( colloques, cycle de conférences, stands de sensibilisation…) permettant de nourrir le débat public, la poursuite de réformes sensibles comme l’avenir des retraites, l’assurance chômage ou la révolution de la filiation à travers le projet de loi bioéthique est inenvisageable”, souligne Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous.
En outre, vu l’inquiétude des Français sur le rebond de l’épidémie, le gouvernement et sa majorité doivent se concentrer sur la gestion de la crise sanitaire et ses conséquences économiques et sociales.
Le Président de la République a précisé le 10 septembre dernier qu’il souhaitait « donner de la visibilité sur les prochaines semaines ».
C’est précisément ce qui doit être fait aujourd’hui en confirmant cette mise en suspens des réformes, le temps de gérer au mieux la crise sanitaire et d’éviter une saturation de notre système hospitalier qui conduirait demain à un reconfinement partiel ou total.